Présentation de Trëll.
Nom, prénom : Trëll (pas de nom de famille connu)
Race : Fée
Description : Trëll est une fée déchue. Ne se souvenant plus de son crime, et ne souhaitant pas s'en souvenir, elle se rappelle seulement de celui qu'elle aimait.
Afin de ne plus penser à lui, elle a trouver comme solution la drogue. Etrangement, malgré les hallucinations et autres effets sur son organisme, Trëll est tout particulièrement lucide et attentive lorsqu'elle est droguée. Elle est joyeuse, pleine de vie.
Malheureusement, il y a des moments où la drogue ne fais plus son effet, et elle redevient la fée triste et perdue qu'elle est à la base. Pendant ces rares instant, elle erre sans but, grelottant de froid et de peur, sursautant au moindre bruit, cherchant une issue de secours.
Je me souviens, j’arrive à me souvenir des fois, comment j’en suis arrivée là.
Je suis tombée.
Je volais avec Toi. C’étais bien.
Et il y a eu cette douleur horrible dans mon dos. Je me souviens que tu as crié.
Je n’avais plus mes ailes.
Et ma chute a commencé.
Pourtant, au moment où j’aurais du heurter le sol, je n’ai rien senti.
Tout est devenu vert et bleu autour de moi, c'étais comme si je tombais à l’intérieur même de la nature.
Puis j’ai atterri, sans aucune douleur. Sans avoir subit de blessures, j’avais mal.
Je souffrais à l’intérieur.
Je venais de perdre mes ailes, c’était mon châtiment.
Châtiment de quoi ? Je n’arrivais pas à me souvenir, et je ne m’en souviendrais jamais.
Je me souvenais juste de Toi, de Nous. Des Nos moments.
J’avais mal, plus que jamais.
Je priais pour arrêter cette torture. Je suppliais.
Et c’est là que je l’ai vu. Cela m’effrayais, j’avais peur. Je me protégeais, je me repliais pour ne rien voir.
C’étais un interdit, quelque chose de dangereux.
Et ça me regardait pourtant avec joie et insouciance.
Ça ne bougeais pas, alors j’osais un regard. Ça semblait heureux..
Heureux.
Je voulais être heureuse, je ne voulais plus souffrir. Je me risquais alors à y toucher.
Son contact me faisait frissonner. J’y goûtais.
Je me perdais peu à peu dans une folie douceâtre, ne ressentant plus de douleur, oubliant tout.
Je redevenais heureuse.
Pourtant, dans mes rares moments de lucidité, je me souvenais. Et je souffrais.
Ce qui me faisais reprendre ma drogue. J’en avais besoin pour vivre à présent, et j’aimais ça.